» Méfiez-vous, ça accrohe, ça pulse, ça fait sourire de l’intérieur et rire à pleurer. C’est de la dynamite, à l’humour vache mais… pas trop ! C’est également si tendre et doux comme le regard énamouré… défoncé de son taureau de Camargue. On en prend plein les mirettes, ça radioscopie un max le métabolisme basal, comme en témoigne son… autoportrait. Ca vient de loin, c’est un peu comme du Bacon mâtiné d’esprit sain. Cela respire le Basquiat en déconstruction-reconstruction aux couleurs débridées plein pot, alla prima, nerveuses, vives, fougueuses avec une prédilection pour le rouge et le noir qu’il empâte de concert, sous le rythme saccadé du couteau. Ailleurs, la toile s’éveille quand le trait hachuré bouscule les lignes. Une poésie brute, originelle, défriche des paysages entre glacis en ciel de traîne et aplats sonores. Volubiles, les jaunes soleil éclairent le panorama avec deux simples touches aussi géniales qu’apparemment incongrues. Deux notes de musique qui captent l’attention. Par-dessus tout, amoureux des couleurs, il les laisse pousser comme des grains de folie jubilatoire, embellies à coeur en petites fleurs de Guirette. «
Jean-Louis Avril
Présent dans divers salons et expositions, il est l’auteur depuis 6 ans de l’affiche de Novillada de Maubourguet.